
A l’occasion de la Journée internationale de la médiation professionnelle, un problème récurrent en Côte d’Ivoire a été évoqué : juste avant les fêtes de fin d’année, de violentes émeutes ont secoué le monde universitaire. Les forces de police ont arrêté 80 étudiants. Ces jeunes ont été placés dans des » camps de formation. Dans le reportage projeté lors de la JIMP, les journalistes ont affirmé que l’objectif de cette mesure consistait à permettre aux élèves de » s’assagir.
Dans le cas présent, un constat d’impuissance a été fait par des représentants des pouvoirs publics. Ils ont observé que le problème remonterait à l’année 1990, du fait d’une jeunesse devenue délinquante. La jeunesse est éternelle, certes, mais les élèves de 1990 sont aujourd’hui devenus des adultes et les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas ceux du passé. Pourtant, les difficultés perdurent ! En toute logique, le problème ne se situerait-il pas ailleurs ?
Pour élargir le débat, ce problème est également connu en France, voire dans tous autres pays, où un manque de motivation de certains élèves peut être constaté. Et lorsque les choses ne tendent pas à s’améliorer, une contestation gronde, puis, les oreilles décisionnaires étant toujours sourdes, l’absence de prise en …read more